Chien actif, gracieux, bien proportionné, à l’expression douce. La grâce naturelle du Cavalier King Charles lui donne des apparences de préciosité. Son corps est en effet harmonieux. Bien proportionné, un poil soyeux et de grands yeux empreints de douceur et de mélancolie, voilà un physique qui s’assortit bien à la gentillesse du Cavalier King Charles.
Plein d’allant, affectueux, il n’a vraiment peur de rien. Gai, amical, non agressif; aucune tendance à être craintif. C’est un sportif doux, affectueux avec ses maîtres et très gai. Sa sensibilité écarte toute brutalité. Il est particulièrement sociable bien qu’un peu sur ses gardes. La vie de famille et un foyer confortable lui conviennent au plus haut point.
Il trouve sa place sans faire de bruit et s’adapte facilement à son entourage. Sa discrétion se double d’un tempérament très sociable. Très à l’aise en société, il affectionne tout particulièrement la compagnie des enfants. Aucun problème de cohabitation non plus avec les chats et d’autres chiens. Toujours de bonne humeur, il se montre particulièrement sociable.
Il est calme et doux. Il est très intelligent et attentif, il comprend pourquoi on le réprimande et exécute avec beaucoup d’attention les tours qu’on lui apprend.
Les épagneuls de petites tailles séduisaient déjà nos ancêtres il y a des siècles!. La passion du roi Charles II (17ème s.) pour ces petits chiens est à l’origine du nom « King Charles ». Sous l’influence des chiens arrivés de Chine, la mode se tourna vers des chiens à face plate et au corps plus compact si bien que l’ancien type disparut.
Au début du 19ème siècle, un américain du nom de Roswell Eldridge, nostalgique de ces petits chiens qu’il pouvait admirer sur les tableaux anciens, décida de motiver quelques éleveurs et le King Charles à museau long que nous connaissons aujourd’hui revit le jour. Pour le différencier de son « cousin », et en référence à un tableau « The Cavalier’s Pet », on lui donna le nom de « Cavalier » King Charles.
La race est connue dès le XVIe siècle. Au XVIIe siècle, les ancêtres du Cavalier King Charles sont les favoris du roi Charles II d’Angleterre. On raconte même que plusieurs pièces de son palais leur sont réservées. Ils sont aujourd’hui célèbres pour avoir posé à de nombreuses reprises pour les peintres Hogarth et Gainsborough. Mais à cette époque, arrivent de Chine les premiers carlins, qui volent la vedette au King Charles. La race s’oriente alors vers des faciès plutôt rétractés. En 1926 cependant, on constate un brusque retour au type originel, probablement dû à un apport d’épagneuls continentaux par l’Américain Roswell Elridge. C’est cette dernière évolution que fixe le Kennel Club en 1945. son succès auprès de l’aristocratie anglaise se poursuit avec la princesse Margaret.